le côté sombre de la rue n'est pas le simple mais c'est le plus rapide pour fuir . ( rp libre )

Le soir tombait doucement sur la ville et les lampadaires venaient de s'allumer . Le vent lui au contraire se levait et une douce brise se répendit dans les rues . Je pouvais au loin voir de noirs nuages aux airs menaçants s'approcher tout doucement . C'est alors que je remarqua de fines particules blanches tombantes , le temps à ce moment précis semblait s'être arrêtté . J'étais en train de vivre un de ces moments " magique " . La vie pouvait bien s'estomper car elle n'avait plusaucun sens à mes yeux , ma simple petite vie face à ce spectacle déclenchait en moi ce sentiment . Mais je vis au loin un groupe habillé de noir assez bruillant , mon ancienne vie me rappela les dangers que je risquais avec ce genre de personne . Je me retourna essayant de trouver un échapatoire , une sortie , un infime moyen me permettant de fuir . Mais je ne vis rien , deux choix se présentaient à moi :
Rebrousser chemin et prier pour qu'il ne me suivent pas ou alors affronter le destin et continuer d'avancer et là encore prier pour qu'il ne me remarque pas .
J'optais donc pour la première option ,baissant la tête je me mis à avancer . Je jettais de rapides coups d'oeil afin d'être sûr . Lorsqu'ils me dépassèrent je fus bien plus que rassuré et sans m'en rendre compte soupira . C'est alors que je vis le leader du groupe se retourner , mon sang remont très rapidement dans mon dos et j'entendis :

- Eh ! Toi ! Eh ! Je te cause !

Je ne savais quoi répondre et dans ces cas là ne rien dire et bien mieux .

- Eh ! Par hasard on ne s'aurait pas déjà vu ?

Je pris une voix hésitante et dit :

- Euh ... non je ne pense pas ...

- Mais si tu es ... Eh ! J'y crois pas .... Mais t'es Fenrir ! Mais oui , les gars voici devant vous Fenrir , en chair et en os . Si je me rappel bien tu nous a quitter il y a peu . Et on te retrouve ici !

Ils me connaissaient et la situation devenait sérieuse .

- Qu'est-ce que vous me voulez ?

- Moi rien mais tu sais que le boss a mis une prime sur toi ?

Cela empirait , comment une si belle journée avait-elle bien pû finir ainsi ?

Je relevais alors mes bras au niveau de mon visage , et déclara :

- La dette est de combien ?

Deux membres du groupe s'élançèrent vers moi , et ils tombèrent d'aussi tôt . Puis le reste se jettèrent sur moi , les coups fusaient , j'esquivais du mieux que je pouvais mais leur nombre était trop important , et je reçu un violent coup dans les côttes qui me coupa le souffle ....

Alors qu'il marchait d'un pas trainassant dans les vieux quartiers de la ville, se rendant à son appartement après cette journée harassante de cours. Belphégor entendit une voix qu'il connaissait depuis environ un an maintenant...

- La dette est de combien ?

Il tourna la tête vers une ruelle sombre pour apercevoir plusieurs silhouettes. Des hommes habillés de cuir. Un Gang. Son sang ne fit qu'un tour quand il se rendit compte que son pianiste était en danger. Cependant il préféra analyser la situation avant d'aller se jeter dans la bataille. Lentement il posa son sac contre le mur. Ils étaient cinq. Il glissa sa main sous sa veste. Ils se jetèrent sur Arhtur, laissèrent entrevoir une ouverture.
Le Prince se jeta dans la bataille.
C'était son devoir de défendre ses sujets. Il sortit cinq couteaux de sa veste qu'il ouvrit comme un éventail et donna un coup de genou dans le coccyx du bandit devant lui. Celui-ci émit un cri suraigu, alertant par la même occasion ses complices avant de s'écrouler par terre et de se tordre dans tout les sens en essayant d'atténuer la douleur. Les gangsters se stoppèrent un instant. Belphégor émit un rire sadique. Il aimait se battre. Ah ! Qu'il aimait se battre ! Les garçons se jetèrent un regard. Le Prince cloua au sol le blessé, envoyant un couteau dans sa veste juste à côté de sa jugulaire. Il ne bougea plus. Est-ce possible de faire peur à un yankee ? Les malfrats se reprirent. L'un d'eux se jeta sur Belphégor qui le contra d'un coup de point dans l'arcade sourcilière.
Ca ne faisait que commencer...

Je repris doucement mon souffle sentant l'étreinte de mon assaillant se dessérrer . Je leva mon visage et vis Bel , je fus tout a fait stupéfait , que faisait-il ici ? Puis les pensée défilèrent dans ma tête : dans quoi s'était-il mis ... Il ne savait pas . Toutefois j'étais vraiment surpris , je n'aurais jamais pensé qu'il viendrait à mon aide , tel était la personne à laquelle je pensais . Je me releva et dit :

- Très bien , ... toi , tu vas dire au boss de ne pas me chercher sinon Fenrir se mettra en colère , ensuite j'ai une question : m'as tu déjà vu en colère avant ... bon et bien repense-y . Ah oui j'allais oublier , tu lui diras aussi qu'il avait rison , le loup est un animal qui ne peut vivre seul . Et enfin qu'est-ce que tu fais là Bel ?

Le gang se dispersa , s'enfuyant

- ... Et enfin qu'est-ce que tu fais là Bel ?

Le concerné haussa les épaules en rangeant ses couteaux dans sa veste. Il se pencha pour récupérer celui qui avait cloué un des gangsters au sol, une fois libérer celui-ci ne demanda pas son reste pour s'enfuir en boitant. Un sourire mal-sain nacquit sur les lèvres du Prince. Un rire malchialévique s'échappa de la bouche de celui-ci.

- C'est le devoir d'un Prince de protéger ses sujets. Shishishi...

Il se retourna vers Arthur toujours avec ce sourire provoquant et peu naturel, puis marcha vers la sortie de la ruelle. Quand ils apparurent à la lumière, le rire de Belphégor résonna de nouveau.

- T'es pas drôle Art' ! T'aurais pu faire durer un peu, j'ai même pas été blessé ! Shishi...

Certains auraient pu se dire que le Prince était complétement dérangé, car en effet il l'était. Il s'arrêta de rire en pensant que de toutes manières, s'il était rentré blessé à l'appartement, Oz l'aurait vachement embété pour le soigner et d'autres choses inutiles, comme des reproches. Le Prince aimait se battre, personne ne changerais ça en lui. Il soupira, avant de reprendre son sourire et de récupérer son sac. Il regarda un instant Arthur pour vérifier que celui-ci n'était pas blessé et son sourire s'aggrandit. Il ouvrit son sac et lui lança un desinfectant et une bande.

- Vraiment, t'es pas doué, hinhin.

- Vraiment, t'es pas doué, hinhin.

Mais il avait raison , j'avais beaucoup perdu en combat , quelques mois m'avaient tant affaibli . Je n'en croyait pas , je savais qu'ils me retrouveraient de toute façon mais je pensais pouvoir facilement les vaincre et pourtant ...
Il me lança un désinfectant et une bande que j'attrapais en plein vol . Je n'en avais pas spécialement besoin mais je les pris au cas où . Je me demandais alors pourquoi avait-il ses objets dans son sac mais des questions plus importantes trattaient dans ma tête .

- Et toi tu vas bien ? Comment ça se fait que tu sache aussi bien te battre ? Franchement je n'avais pas cette avis là te concernant ... Ne le prend pas mal mais je me fis hélas souvent aux premières impressions que donnent les gens d'eux même . Mais surtout sais-tu dans quoi tu t'es mis ?

- Et toi tu vas bien ? Comment ça se fait que tu sache aussi bien te battre ? Franchement je n'avais pas cette avis là te concernant ... Ne le prend pas mal mais je me fis hélas souvent aux premières impressions que donnent les gens d'eux même. Mais surtout sais-tu dans quoi tu t'es mis ?

Belphégor se demanda un instant comment il avait trouvé assez d'air pour déballer toute sa tirade d'un seul coup. Il sonda son visage, il s'inquiétait, c'était sur, mais le Prince n'en avait cure. Il haussa les épaules pour dédramatiser la situation et comme si toutes les questions avaient réponse dans cette simple phrase il déclara d'un ton plat avec un sourire désinvolte :

- Je suis Prince.

Son ami parut demeurer pantois, un sourire moqueur s'étira sur le visage du jeune homme. Puis il bailla et pris la direction d'une grande rue. D'un pas trainant toujours avec son sourire moqueur il sortit :

- Et si on allait manger ? J'ai faim !

Puis il prit son nouveau portable haute définition qu'il avait racheté après que son meilleur ami l'est écrasé et lui envoya un message disant qu'il ne serait pas là pour le repas. Pour lui, que les membres d'un groupe ai des moments intimes était essentiel pour l'entente de celui-ci. De toutes manières il n'aurait jamais laissé passé une occasion de passé un bon moment avec ses amis. Sans se retourner il s'engagea dans une rue peuplée et chercha un fast-food potable pour lui et Arthur.

J'étais inquiet , Bel ne semblait pas du tout savoir dans quel situation il s'était mis . En faite j'avais peur , peur de ne plus savoir me défendre , peur de retrouver mon passé et peur qu'il lui arrive quelque chose .

- Je suis Prince . Dit-il d'un grand sourire .

Peut-être que je m'en faisais trop .... Il savait se battre même un peu trop bien , â tel point que j'en étais jaloux .

C'est alors qu'il déclara :

- Et si on allait manger ? J'ai faim !

Que faire fasse à autant d'assurance ? Je le vis partir sans se retourner , devais-je le suivre ? Je ne savais quoi faire pendant ce genre de situation .En faite rien n'avait changé . Les larmes me montèrent aux yeux , j'en avais marre toujours la même chose ...
J'essuyais rapidement les gouttes qui avaient perlées sur mon visage , me leva et alla de rattraper mon ami .

Près de lui , je dis :

- Alors que faisons-nous ? Oú allons-nous ?

Un petit sourire discret et satisfait s'étira sur les lèvres du prince quand il sentit qu'Arthur l'avait suivit.

- Alors que faisons-nous ? Où allons-nous ?

Le jeune homme désigna l'ensemble des brasseries, bars, restaurants, fast-foods de la rue où ils se trouvaient d'un geste vague. En soufflant un :

- Dans un truc potable...

Et reprit sa marche. Soudain il jeta son dévolu sur une petite brasserie aux couleurs chaudes. Il entraîna son pianiste à l'intérieur dont le style vieux et rustique japonais faisait ressortir une atmosphère agréable. Il s'assit à une table et attendit qu'on vint prendre leur commande en jouant avec ses clés, son sourire toujours aux lèvres.

- Toi, tu devrais faire du piano.

Evidement, il n'était pas sûr qu'Arthur est compris, mais c'était sa manière de s'exprimer. Il voulait dire par là, que son ami ferait bien de se changer les idées et de se détendre avant d'en pâtir moralement, et surtout d'arrêter de s'inquiéter, peu importe l'importance des choses. Ne laissant pas au blond le temps de répondre, il héla avec insolence un serveur pour qu'il vienne prendre leur commande.

Il montra vaguement les boutiques et dit :

- Dans un truc potable...

Puis il s'arrêta devant une brasserie dans un type japonais , dans lequel les parfums reposant calmèrent mon esprit .J'aimais observer les lieux comme ceux-ci , et je me mis en exil du monde , oubliant Bel , oubliant mes soucis , oubliant tout jusqu'à mon existence . Je sortis de mon état hypnotique lorsque Bel dit :

- Toi, tu devrais faire du piano.

- Comment ...

Il appela un serveur qui semblait déjà très occupé .
Mais que voulait-il dire par là ? Je devrais faire du piano ? Pourquoi ? C'est alors que je compris , faire du piano était vraiment reposant , il me permettait de ne plus penser aux problèmes qui me préoccupais , voilà pourquoi ...

Alors avant que l'homme qui prenait encore une commande d'autres clients n'arrive je demanda :
-Est-ce que tu peux me parler de toi ?
Cette question n'était-elle pas un peu trop étrange ...

- Est-ce que tu peux me parler de toi ?

Le blond faillit tomber de la chaise sur laquelle il était en train de se balancer nonchalamment. Il se reposa doucement sur ces quatre pied en prenant une grande inspiration, puis sa nature première revient au grand gallot, un sourire malsain naquit sur ses lèvres accompagné d'un petit rire totalement malvenu. Il posa ses coudes sur la table, se penchant un peu au-dessus de celle-ci, et lui demanda sur un ton amusé.

- Un sujet qui s'intéresse à un Prince, hinhinhin... Intéressant...

Laissant au jeune homme le temps de se demander si Belphégor était complètement fou et imbu de lui-même, le serveur arriva enfin à leur table, le Prince en profita d'ailleurs pour le sermonner comme un exécrable client avant de prendre sa commande tout en le menaçant s'il prenait trop de temps. Quand enfin il se rassit sur sa chaise, qu'Arthur est également prit son repas et que le serveur se fut enfui en cuisine, Belphégor se tourna de nouveau vers son ami et lui demanda d'une voix où avait disparut toutes nuances cyniques ou moqueuses.

- Que veux-tu savoir ?

Délizia avait suivit les deux garçon, qu'elle connaissait rapidement pas le biais du lycée, pis elle les avait perdu dans une rue un plus peuplée. Elle maudissait les oreilles de son bonnet lapin qui étaient tombées devant les yeux à ce moment. Ziza grogna puis frappa de toute sa force dans un pauvre mur qui avait eu le malheur de se trouver auprès d'elle à ce moment. Elle prit son portable, toutjours en forme de lapin, et envoya des messages à tous les membre du clan Yamaguchi-Gumi disant que s'ils voyait ces deux garçon, ils devraient la contacter, sous peine de sévère punition.
Délizia attendait alors patiement (ou pas !) une réponse, puis elle reçut un message disant que ces garçon étaient rentrés dans une petite brasserie. Et oui, il ne faut jamais sous-estimer le super réseau informateur de Déli, la fille du chef d'un clan de yakuza ! Toute joyeuse, elle sautilla jusqu'à l'adresse qui lui avait été communiquée, et une fois à l'intérieur, elle chercha les deux garçon du regard. Ziza les apperçus à une table, et discrètement, elle alla se cacher en-dessous. Et d'un coup, comme une folle, elle surgit de sous la table en piallant et en riant.

-Bou ! C'est moiii ! Zizaaaa !

Elle arborait un immense sourire, les entrées en scène un peu délirantes, elle connaissait ça par coeur !

Hors RP:

Alors qu'Arthur semblait réfléchir, Belphégor jouait avec son couteau. Il avait d'ailleurs extrêmement envie de l'envoyer se planter dans le mur... ou la table d'à côté. Hmm, oui elle était parfaite. Au moment ou il amorçait son geste une fillette blonde sortit de sous la nappe à une vitesse fulgurante. Le Prince ne valut qu'à un fabuleux réflexe de ne pas l'embrocher sur le meuble. Le couteau partit vers la droite tandis que la fille, à priori lycéenne de Seika, s'écriait :

-Bou ! C'est moiii ! Zizaaaa !

Le lame traversa la salle pour aller se planter à quelques centimètre du serveur qui frôla la crise cardiaque. Belphégor se maudit de s'être débarrasser de cet instrument qui aurait pu lui être très utile. Avant qu'il n'est pu réagir le serveur accourut avec leurs plats, comme ci ça vie en dépendait. Belphégor se demanda ce qui lui était arrivé avant de voir le couteau sur le plateau. Un sourire sadique s'étira sur ses lèvres. Il récupéra avec nonchalance la lame que le serveur tremblant lui tendait. Celui-ci les servit et repartit en courant. Belphégor éclata de rire.

- Hahahaha ! Excellant !

C'est à cet instant qu'il prit conscience de la situation. Une fillette apparemment de son lycée avait bondi devant eux en criant. Il se rendit compte à ce moment que ce que la jeune fille avait dit leur était destiné. Un peu vexé d'avoir était interrompu alors que la discussion devenait intéressante, il foudroya la blonde du regard. Bien que cela n'eut aucun effet car ses cheveux cachaient ses yeux, il s'en sentit détendu. Il fouilla vaguement dans sa mémoire pour ce rappeler s'il avait croisé cette fille au lycée, mais il était sélectif et apparemment son cerveau n'avait pas retenu d'information la concernant. Un sourire cruel s'étira sur ses lèvres alors qu'il se prenait au jeu.

- Bonsoir ZiZa. Que nous vaut l'honneur de te voir ce soir ?

Puis il jeta un rapide coup d’œil à Arthur.